Lorsqu'il s'agit de mener à bien ses études supérieures, Paris s'impose comme la destination de prédilection pour les étudiants dans le monde entier, révèle un classement établi par une société d'études britanniques QS. Ce spécialiste du classement universitaire s'est intéressé à l'importance de la population étudiante, à la qualité de vie, au point de vue des employeurs sur les diplômés et au coût de la scolarité et de la vie étudiante pour dresser un palmarès, long de 500 universités.
Paris domine les villes de Londres (Royaume-Uni) et de Boston (Etats-Unis) dans le top 50 du palmarès des meilleures villes étudiantes du monde. La capitale française se démarque surtout pour sa qualité de vie ainsi que le coût de la scolarité et de la vie étudiante. Une quinzaine d'universités parisiennes ont été étudiées et ont permis à la ville de Paris de s'imposer en tête du palmarès, telles que Sciences Po Paris, l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne ou l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm.
A noter que les dix premières places sont dominées par une présence européenne, à l'exception des universités australiennes de Melbourne et Sydney.
En France, Paris n'est pas la seule ville étudiante qui se démarque, malgré ses quelque 238.800 étudiants (selon les données de cette étude). Lyon et Toulouse se hissent respectivement aux 14e et 46e positions.
Il prend en compte 12 critères d'analyse répartis en cinq grandes familles: la qualité et la renommée internationale des universités, la mixité entre étudiants (rapport entre les nationaux et les étrangers), le cadre de vie (l'attractivité des diplômés auprès des employeurs français et internationaux et le niveau des frais d'inscriptions.
Paris et ses 16 universités classées arrivent en tête avec un total de 421 points sur 500, devant Londres, 405 points (avec 12 universités) et Boston 399 points (7 universités). «Pour l'instant la faiblesse des droits d'inscription constitue un avantage sur le plan international pour Paris, par rapport aux autres capitales», souligne Danny Byrne. La capitale française fait aussi la course en tête face à Londres sur les critères de la qualité de vie (91 points, soit un score identique à San Francisco ou à Adelaïde) et l'attractivité des formations aux yeux des employeurs (Paris s'arroge sur cet item 96 points et n'est dépassé que par Singapour, avec 100 points). Sur le «ranking» général de ses établissements d'enseignement supérieur, Paris avec 95 points n'est supplantée que par Londres (100 points) et Boston (98 points), qui peut se targuer d'abriter les prestigieuses Harvard et Massachussets Institute of Technology.
Domination de l'Europe
Pour Edouard Husson, vice-chancelier des universités de Paris, ce résultat est une réelle satisfaction et la preuve que l'enseignement à la française trouve des arguments à défendre sur la scène internationale. «Il y a dix ans, il y a fort à parier que ce genre de classement n'aurait pas débouché sur les mêmes résultats. Les établissements du Grand Paris ont réussi sur les dernières années à se rendre plus visibles dans le monde.
Nous avons par ailleurs pas moins de quatre universités d'excellence dans la capitale».
Autre enseignement de ce palmarès d'un genre nouveau, «l'Europe continentale résiste bien face aux géants américains. Nous aurions pensé que les villes américaines auraient été mieux représentées», reconnaît Danny Byrne. Pas moins de deux villes européennes figurent dans le top 5, six dans le top 10 (contre une seule américaine, Boston) et neuf dans le top 15. San Francisco et New York occupent en effet une modeste 17ème et 18ème places, juste derrière Madrid.
Alors que le projet de campus d'excellence à vocation mondiale de Lyon-St Etienne n'a pas été retenu par le jury international des Idex, la capitale des Gaulles occupe une bonne 14ème place, avec des résultats satisfaisants sur la mixité étudiante et la qualité de vie. Quant à Toulouse, autre heureuse lauréate de l'Idex, la ville rose parvient à figurer dans le top 50, à la 46ème place, avec des marges de progression sur le ranking de ses universités ou l'attractivité employeur.
Enfin l'éducation française récompensée ! On a vraiment de la chance de bénéficier d'un système comme le notre, pas ou quasi pas de frais scolaire, un cadre de vie magnifique et agréable, c'est juste parfait pour faire ses études.
RépondreSupprimerEnfin en vacances, et quelles vacances! dernières vacances avant les concours, elles s'annoncent très studieuses...
A part ça, ça se passe bien pour moi, j'suis toujours dans le top 5 en Maths, j'galère un peu plus en physique mais ça reste convenable, le vrai problème c'est le français où je suis vraiment pas très doué... en anglais j'suis ok.
Voilou j'espère qu'il fait beau chez vous, ici pas un nuage en vue !
Loïc
En effet, Paris a de bons côtés quand on est étudiant.
RépondreSupprimerEnfin, si on a le temps, car en prépa...
Félicitations encore pour ton classement. Vas-tu tenter l'X ?
De "mon temps", je ne l'ai jamais tenté, j'ai préféré assurer en passant les ENSI qui étaient en même temps.
Je les ai eu les 2 années (3/2 et 5/2) d'ailleurs mais je ne regrette pas, car pour l'X, je ne travaillais pas assez, loin de là.
A+ et bonnes "vacances" donc
MI
Oui je passe l'X même si à mon goût je ne travaille pas assez, "loin de là" comme tu le dis...
RépondreSupprimerEn même temps de nos jours avec les points d'éloignement il est facile d'avoir une bourse et de passer quasiment tous les concours gratuitement donc ca aide, et puis on sait jamais comme on dit !
M'enfin je ne me fais guère d'illusion, les derniers MP (sans étoile) à avoir eu l'X... eh ben j'en ai jamais entendu parler !
Sinn ici il fait beau ! Pour changer un peu hein !
A+
Loïc