La petite fourmi de feu enfin éradiquée à Tahiti

La petite fourmi de feu (PFF), dont le nom scientifique est Wasmannia Auropunctata (mais on s'en fout), semble être enfin en voie d'éradication en Polynésie.

Après avoir été découverte sur le fenua en 2004, plusieurs campagnes gouvernementales plus ou moins efficaces ont été mises en place pour en venir à bout. Cette fois-ci, la victoire semble pratiquement acquise.

L'enjeu était effectivement de taille. Si rien n'était vraiment envisagé, on risquait de perdre non pas une bataille, mais la guerre effective et totale contre cette petite bestiole, une des 10 pires saletés que la Terre peut comporter, à part certains hommes politiques naturellement.

Pour ceux qui la connaissent pour avoir dû lui laisser envahir leurs jardins, maisons, lits, chats, chiens, etc.., la PSEMFFALC (Putain de Saloperie d'Enfoirée de Merde de Connasse de Fourmi de Feu à la Con) peut même vous poursuivre dans la piscine si, de désespoir, vous vous y étiez réfugié! En effet, petite (1mm) et légère, elle peut marcher à la surface de l'eau.

Bref, il était grand temps que nos hommes politiques prennent enfin la mesure de la menace qui pesait sur Tahiti et ses îles.

Et c'est heureusement ce qui s'est passé ces derniers mois, où nos décideurs, loin de leurs petites guéguerres personnelles, ont enfin pris le taureau par les cornes. Ainsi, avec l'aide du Service de l'Agriculture (merci à l'équipe de Heipuanui Manatea), de l'Equipement (Robert Teiva Higgins) et de la Santé (Suzanne Sham Koua), sans oublier les services du Haut Commissariat, une véritable opération anti PFF a pu enfin être menée ces derniers temps, avec succès.

 D'après Fenua Animalia qui, depuis des années, n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme, la Wasmannia Auropunctata n'a plus que quelques semaines à vivre à Tahiti, les autres espèces de fourmi, moins dangereuses, ayant maintenant la possibilité de tuer les reines et d'occuper leurs galeries.

Eric Loeve, remercie encore une fois tous ceux qui ont participé à cette lutte, et qui ainsi ont empêché qu'une catastrophe économico-écologique sans précédent ne se produise sur le fenua.