lundi 24 mai 2010

Escher & illusions d'optique

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Les "anciens" livres de maths du collège (années 2000, c'est dire si c'est vieux...) comportaient souvent dans leur chapitres sur les transformations géométriques des reproductions de l'artiste hollandais Maurits Cornelis Escher (1898-1972).

Il fut surtout célèbre pour ses figures à entrelacements géométriques illustrant des rotations, des translations, des homothéties, bref des similitudes.

On lui doit aussi la célèbre fontaine ci-contre où l'eau s'écoule de façon plus que surprenante.

Ou encore cet escalier où les gens n'en finissent pas de monter ou de descendre.

Le roi des perspectives impossibles vous a surement intrigué à l'époque.

Pour voir d'autres oeuvres et le site officiel de cet artiste, cliquer ici.






Dans un domaine légèrement différent, il y a aussi les vraies illusions d'optique, comme celles d'Akiyoshi, ou celles de ce site sur l'ophtalmologie.



Attention: ce ne sont pas des images animées, mais bel et bien des images fixes.

D'ailleurs si vous fixez du regard un des cercles au hasard, il devient fixe alors que les autres semblent toujours tourner. Prenez en un autre qui tournait. Il devient fixe à son tour et celui d'avant se remet à tourner...

Celle-là aussi est surprenante:

Pourtant, rien de tourne...

Prenez un crayon et placez le devant, vous verrez que les carrés rouges restent parfaitement fixes par rapport au crayon...

Encore une autre:
Sur les sites dont j'ai parlé plus haut, vous verrez plein d'autres illusions d'optique, dont celle, pour finir, de l'échiquier de Adelson:

Le fond gris de la case B vous semble plus clair que celui de la case A n'est-ce pas ? Beaucoup plus clair même, non ?

Et pourtant il n'en est rien. Les deux gris sont absolument identiques !

En effet, sur le site d'ophtalmolgie ci-dessus, on peut déplacer la case A et la juxtaposer à la case B pour constater qu'effectivement, les deux nuances de gris sont rigoureusement les mêmes...


Tous ces petits désagréments viennent de nos yeux (cônes, batonnets, etc..) et de notre cerveau, qui fait ce qu'il peut avec les infos dont il dispose.

Le cerveau et le corps humain sont donc donc bourrés d'imperfections, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où ils ont été créés...

Pour les puristes, de nombreux sites ou de nombreuses revues comme Nature, Science et Avenir, etc.. permettent d'expliquer pourquoi notre cerveau peut se fourvoyer à ce point là.

La rétine se compose de 3 couches de cellules :



  • la première est formée de cellules nerveuses spécialisées, les photorécepteurs. Ceux-ci génèrent et transmettent les signaux électriques, supports de l'information nerveuse. Il existe 2 formes de photorécepteurs : les premiers (en forme de bâtonnets) permettent de reconnaître uniquement l'intensité lumineuse et les secondes (en forme de cônes) les couleurs. Chaque cône ou bâtonnet contient un pigment qui est frappé par la lumière ce qui provoque un changement de forme puis une réaction chimique dans les photorécepteurs. Ceux-ci émettent ensuite un signal nerveux (électrique) qui est transmis aux cellules de la couche intermédiaire.



  • les cellules bipolaires, qui forment cette deuxième couche, servent à réunir les messages venus de plusieurs photorécepteurs pour ensuite les envoyer vers la dernière couche.



  • Celle-ci est constituée de cellules ganglionnaires, prolongées par des fibres nerveuses qui en se réunissant forment le nerf optique.

  • Les études montrent que le cerveau humain est un assemblage de différentes zones, chacune dédiée à telle ou telle tâche à accomplir, en fonction des informations reçues.

    Pourtant, sur d'autres sites, bien différents il est vrai, on peut trouver traces de certaines autres études, qui tentent elles aussi à leur manière de percer les nombreux mystères du cerveau de l'homme et de la femme,

    Etudes qui, à ma connaissance, et de façon très injuste il me semble, ne sont pas souvent publiées dans les sanctuaires scientifico-culturels que sont Nature, Science, Science & Avenir ou autres.

    Allez savoir pourquoi...

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